Pour Daniel Gauvin (voir biographie dans l’annexe), il n’existe pas d’avantage lié à l’éclair à ce jour, cependant il en est fasciné et poursuit des orages jours et nuits.
Bien que ce soit une énergie renouvelable, on peut dire qu’il n’y a pas vraiment d’avantage à récupérer l’énergie des éclairs car les infrastructures et les investissements à faire sont très coûteux pour des résultats faibles. En France, 5000 foyers pourraient être alimentés en un an et en Belgique seulement 250 par an.
La foudre ravage des forêts et détruit des maisons mais elle peut avoir des effets bénéfiques sur l’environnement. La nature s’est adaptée de manière à tirer profit des feux de foudre qui sont parfois synonymes de régénérescence*. Par exemple, dans l’arrière-pays australien, dans le parc national de Karadu, la foudre nettoie les sols ce qui encourage la repousse de plantes comestibles qui poussent dans le Bush*. Ça apporte de nouvelles pousses, tout reverdis et les cultures vivrières reviennent comme le buchanania (plante) et la patate douce. Il arrive que le Bush brûle pendant des semaines. Certaines graines ont besoin du feu pour germer. La foudre permet aussi la production de précieux engrais naturels, car lorsque le ciel s’embrase, certains éclairs peuvent atteindre une température de 50 000°C, soumis à de telles chaleurs, l’azote et l’oxygène réagissent et deviennent des nitrates* que la pluie dépose au sol et qui nourrissent la végétation.
Feu dans le Bush